Observations 2020

Date : 26 octobre 2020.
Lieu : Balade sur le mont de Pouilly
Nom : Malacosoma neustria sur pommier
Commentaire : La livrée des arbres ou Bombyx à livrée possède des chenilles à couleurs vives dont leurs poils de soie leur servent à réguler leur température. Les œufs sont pondus en anneau autour d’un rameau nourricier. L’imago est très variable en taille et en couleur.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Auteur : Jacqueline et Georges K.
Photos : Oiseaux.net
Noms : Bruant proyer, Fauvette grisette, Pie-grièche écorcheur, Tarier des prés, Bergeronnette printanière,
Milan royal, Rossignol philomèle.
Commentaire : Voici quelques oiseaux vus juste avant les foins qui sont prêts à être fauchés. Les passereaux peuvent se régaler de belles sauterelles.
Bonnes balades. A bientôt.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Bergeronnette printanière.
Commentaire Pierre-Yves : Elle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français. Très polymorphe, on dénombrerait 10 sous-espèces. Régime : Les insectes prédominent, mais d’autres invertébrés comme les petits crustacés d’eau douce peuvent avoir leur importance à l’occasion. L’espèce est monogame et territoriale.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Bruant proyer.
Commentaire Pierre-Yves : Il est à l’aise pour la reproduction dans les grands espaces herbacés. Territorial pour la reproduction, grégaire et sociable ensuite et pour toute la période hivernale. Le régime est mixte : granivore et insectivore à la fois. Le chant du mâle est le signal de ralliement pour les femelles et de début de la reproduction. A la femelle revient la construction du nid.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Fauvete grisette.
Commentaire Pierre-Yves : Occupe des milieux ouverts très variés, toujours bien exposés. Le duo » roncier + massif d’orties » est très recherché. C’est une grande migratrice qui va passer l’hiver au sud du Sahara. Ses longs trajets migratoires demandent du temps du fait des étapes pour reprendre des forces. De ce fait, elle arrive assez tardivement au printemps, en 2e quinzaine d’avril et en mai. Sur ses lieux de reproduction, c’est un oiseau vif, toujours en mouvement, mais qui passerait inaperçu sans sa voix à cause de son habitat dense.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Milan royal (1).
Commentaire Pierre-Yves : Le continent eurasiatique héberge deux espèces de milans, le Milan royal et le M. noir. Il a besoin d’espaces très ouverts pour la chasse à vue avec capture au sol. De nos jours, il chasse surtout dans les milieux agricoles, prairies, pâtures et champs.
Pour la nidification, il lui faut un habitat forestier.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Milan royal (2).
Commentaire Pierre-Yves : Les milans se comportent en vol un peu comme les vautours. Comme eux, ils cerclent longuement au-dessus de leur domaine en utilisant de la même façon les courants ascendants. Opportuniste pour la recherche de nourriture on les voit se rassembler pour profiter ensemble de la fenaison. La coupe de l’herbe par les faucheuses modernes dégage brutalement le sol des prairies rendant accessibles aux prédateurs un grand nombre de proies, certaines blessées ou tuées par la lame. Cela peut concerner des lièvres, de jeunes chevreuils, des oiseaux… Le ballet des milans et autres nécrophages attire forcément l’attention.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Pie grièche écorcheur.
Commentaire Pierre-Yves : L’habitat de reproduction doit être pourvu d’arbustes ou de buissons touffus favorables à la nidification (épineux comme les prunelliers, aubépines et églantiers, ou alors jeunes conifères). D’autre part, l’environnement doit être assez ouvert, avec un accès au sol facile, pour la chasse : le bocage. Son régime est constitué de gros insectes, mais aussi de petits vertébrés. Elle chasse essentiellement à l’affût depuis un perchoir dégagé et capture ses proies au sol. Les jours fastes, quand les proies abondent, elle a l’habitude de se constituer des réserves en empalant ses proies sur une épine ligneuse ou un fil barbelé.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Rossignol philomèle.
Commentaire Pierre-Yves : Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes. Il se nourrit majoritairement d’invertébrés, en particulier de scarabées et de fourmis, durant toute l’année ; il complémente son alimentation de fruits, faux-fruits et de baies (notamment les fraises, des fruits du cerisier à grappes ou encore de cassis) et de graines à la fin de l’été et en automne.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Tarier des prés.
Commentaire Pierre-Yves : Ressemblant de loin au Tarier pâtre moins rare, il s’en distingue par un sourcil blanc et des marques blanches à la queue. Actuellement ce n’est guère qu’au moment des migrations, surtout en mai et en septembre, que l’on observe le Tarier des prés dans les campagnes de plaine. Perché dans la végétation, la plupart du temps bien en vue, il ne descend à terre que brièvement pour capturer une proie.

Date : 31 mai 2020.
Lieu : Dans les bois au dessus d’Igé.
Auteur : Orchi .
Nom : Cephalanthera rubra, la Céphalanthère rouge.
Commentaire : Orchidacée assez grêle, 15 à 60 cm. Tige velue. Inflorescence en épi lâche. Feuilles vert vif. Bractées longues. Fleurs roses, pubescentes, s’ouvrant assez largement. Périanthe à divisions aigües, labelle blanc bordé de rose foncé.

Date : Mercredi 27 mai 2020, 14:15.
Lieu : Prairie sur l’adret de Solutré.
Nom : Gazé femelle. Piéride de l’Aubépine.
Commentaire : On la reconnait à ses ailes devenues translucides après l’accouplement.
C’est la plus grande de nos Piérides, à égalité avec celle du chou.

Voici sa chrysalide observée le 20 juin de l’année 2019.

Date : Mercredi 27 mai 2020, 14:15.
Lieu : Prairie sur l’adret de Solutré.
Auteur et photo de gauche : Pierre-Yves.
Nom : Gazé (beau) mâles.
Commentaire : Au repos après l’accouplement, ils se regroupent pour se raconter leurs exploits.


Date : 13 mai 2020.
Lieu : Paray-le-Monial dans les prairies entre les stades et le canal du Centre.
Auteur : Georges Karniewicz.
Photo : Wikipedia.
Nom : Guêpiers d’Europe.
Commentaire : Découverts par hasard et par dizaines de guêpiers à Paray-le-Monial dans les prairies entre les tades et le canal du Centre. Ils ont apparemment établi leurs postes de chasse aux insectes sur les fils électriques et les arbres au plus près des premières maisons et viennent même au-dessus des jardins. Vu aussi quelques spécimens près de Mâcon par Michèle.

Date : 8 mars 2020. Lieu : Spontanées dans leur jardin.
Photo 1 : Colette et Jean.
Nom : Gagea villosa ou Gagée des champs. Liliacée.
Commentaire et Photo 2 : Pierre-Yves : Engagées en floraison avec 15 jours d’avance.


Date : 6 mars 2020.
Lieu : Solutré.
Nom : Himantoglossum robertianum.
Commentaire : Orchidée cousine de la classique Orchis bouc, c’est une méditerranéenne (la + précoce), certes dite en expansion, mais à priori pas encore en Bourgogne, et pourtant … j’en ai observé une sur une pelouse à Solutré. L’Orchis géant est une plante robuste, pouvant dépasser 50 cm. Elle peut présenter diverses colorations. Elle est très précoce. Fréquente dans le sud de la France mais très rare dans les Hautes-Alpes, une station connue actuellement. Elle se caractérise par ses bractées plus longues que ses fleurs. Ses fleurs sont groupées en un épi assez dense. Chacune d’elle possède un grand labelle quadrilobé de couleur rose. Les sépales forment un casque légèrement ouvert. Les fleurs sont légèrement odorantes.

Date : 24 février 2020.
Lieu : Prairie de Replonges, près du pont aux Friquets.
Auteur : Michèle.
Photo : Wikipedia.
Nom : Fritillaria meleagris, la Fritillaire pintade.
Commentaire : Liliacée herbacée vivace. Entre 20 et 40 cm. Possède un bulbe globuleux. Son nom latin vient d’une part de Fritillus, qui signifie cornet pour jeter les dés, en référence à la forme de sa fleur, et d’autre part de meleagris, qui signifie pintade, les pétales de sa fleur étant tachetés comme le plumage d’une pintade.
Elle est indicateur de milieu humide. Elle fleurit entre mars et mai. Dans la vallée de la Loire, elle occupe les prairies fertilisées par les crues hivernales.