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Voyage en Crête, après midi du J3, samedi 24 mai 2025.

Voyage en Crête, après midi du J3, samedi 24 mai 2025.

Nous arrivons à l’entrée des gorges de Samaria.
L’entrée est fermée suite au séisme du jeudi 22 … Nous prospectons tout autour.


Ce site magnifique est le plus visité de Crète. Cette vaste gorge descend des cimes des Montagnes Blanches jusqu’à la mer sur une longueur de 13 km. Cette zone, protégée par un statut de Parc National, constitue une réserve d’importance majeure pour la faune et la flore de l’île.

Les endémiques vont pleuvoir…

Nous observons le vol d’un gypaète barbu !
Peut-être cherchait-il un Acomys minous, le rat épineux de Crète pour son repas de midi … ?

Sur le parking : Plante n°2: Une espèce d’arbreEndémique de Crète.

C’est une espèce relique de la période Tertiaire.
Il a donc un très grand intérêt pour la paléobiogéographie et la biologie de la conservation. Il était très commun dans les forêts luxuriantes d’Europe durant l’ère tertiaire. Il demeure bien présent en Crète où il est arrivé avant le Miocène, c’est-à-dire il y a plus de 23 Ma.

Nous allons nous y attarder en nous aidant de la publication de Jean Marc GIL

C’est un feuillu monoïque, avec des feuilles ovoïdes à grosses dents lobées. Il produit de très petites fleurs femelles situées à l’extrémité des rameaux, des fleurs hermaphrodites intermédiaires ainsi que des fleurs mâles groupées à l’aisselle des rameaux, au-dessus des fleurs hermaphrodites. Les fruits sont de petites drupes sèches. Il a une magnifique écorce qui se desquame en grosses lamelles (photo 2).
Photo 3 : les feuilles ont une cuticule de cire sur la surface inférieure de leurs feuilles ayant pour fonction de limiter l’évapotranspiration, et donc le stress hydrique, pendant la saison estivale très sèche et chaude.
Les arbres présents autour de nous mesurent 5-10 m de hauteur, mais plus de 90% des individus ont une morphologie buissonnante.
Seuls les rares grands arbres fleurissent et fructifient, donnant naissance à une abondance de drupes mais la plupart sont stériles. Leur reproduction est donc essentiellement végétative par drageons (germination d’une racine exposée). Il colonise ainsi davantage par clonage un endroit favorable.
Il existe une distinction génétique marquée entre ses peuplements dans une quarantaine massifs montagneux isolés les uns des autres (et même entre peuplements d’une même montagne), ce qui témoigne d’un isolement très ancien de leurs populations.
Le massif de Thripti héberge une population très originale de zelkova abelicea qui n’est constituée que d’arbres nains, leur développement naturel ayant été bloqué par le broutage des ovins et des caprins.

Il s’agit de Zelkova abelicea, une Ulmacée.
N.B. : Contrairement aux autres Ulmacées qui ont des fleurs portant les 2 sexes, les Zelkova possèdent des fleurs unisexuées et des fleurs hermaphrodites.

© Jean-marc-gil

Traditionnellement, les Crètois fabriquaient des bâtons de marche (katsοunes) avec les branches de zelkova abelicea, cette pratique a été interdite depuis que l’arbre a le statut d’espèce menacée.

Le genre Zelkova fait partie de la famille des ormes (Ulmaceae), il est apparu au Groenland lors de l’Eocène et comprend aujourd’hui six espèces ligneuses différentes. Trois espèces poussent en Asie de l’est: Z. serrata au Japon, Chine, Taiwan, Corée du Sud, Corée du Nord, Z. schneideriana (Chine) et Z. sinica (Chine). Une espèce se trouve dans le Transcaucase, entre la Mer Noire et la Mer Caspienne: Z. carpinifolia (Géorgie, Turquie, Azerbaïdjan, Arménie, Iran), et deux espèces poussent en Méditerranée: Z. sicula en Sicile (Italie), et Z. abelicea en Crète (Grèce)

Zelkova abelicea demeure bien présent en Crète tandis que Zelkova sicula, son cousin endémique de Sicile est devenu extrêmement rare (200 à 250 individus dans deux stations).
Il est considéré comme l’une des espèces ligneuses les plus rares et menacées dans le monde. C’est un petit arbuste ou arbre à écorce grisâtre et ovale, poilu, dentelé. à feuilles caduques pouvant atteindre de 2 à 5 mètres de haut pour un diamètre de tronc de 8 cm maximum. Sa taille adulte naturelle n’est pas connue, étant donné que tous les exemplaires existants ont été intensément broutés par les chèvres.

L’agriculture précède le tourisme comme première richesse de la Crète. L’olivier produit les olives et une huile réputée, les brebis et les chèvres le lait de la feta et du yaourt, les agneaux et les chevreaux sont abondamment consommés.
En effet, nous avons souvent trouvé les bords de routes longés par des grilles en ferraille bloquant l’accès des zones de pâture afin d’éviter la divagation des moutons (1,7 millions) et des chèvres (600.000).
Connaissez vous le Kri-Kri, un animal endémique unique sur l’île ?
Son dernier abri est le sommet des Montagnes Blanches en Crète occidentale, en particulier dans une série de roches presque verticales qui dépassent 900 mètres, dans la gorge de Samaria.
Avec sa femelle  « Sanada », ils sont les héros des chansons folkloriques de Rizitika, représentant la nature sauvage et indomptable. (entre 1000 et 2000 selon les estimations).
Vous voulez savoir pourquoi les routes nationnales de Crète sont bordées de Lauriers roses?
Vous voulez savoir ce qu’est un troupeau ensonnaillé? une sonnaille? Suivez ce lien…

Plante n°2: une autre endémique de Crète !

Originaire de l’est de la Méditerranée, cet arbre, persistant à semi-persistant, peut atteindre environ 10 m de haut (jusqu’à 25m). Iml est l’unique érable à conserver ses feuilles toute l’année, d’où son nom sempervirens = toujours vert. Ses petites feuilles vertes, palmées, luisantes, coriaces et épaisses sont trilobées ou simples. Cette face cireuse contraste avec la pâleur de la face inférieure. Écorce grise à brune, se fissurant grossièrement avec l’âge. Il est proche d’Acer monspessulanum. Les petites fleurs jaunes une fois pollinisées donnent naissance à des fruits ailés, appelés samares (« hélicoptères » rouges sur ma photo), qui sont dispersés par le vent pour assurer la large distribution de l’arbre.
Les feuillus de cette taille sont rares en Crète : il offre un abri à divers organismes, dont des petits mammifères et des insectes ainsi que des sites de nidification à diverses espèces d’oiseaux, dont la fauvette crétoise, une espèce menacée. Ces créatures cherchent refuge dans l’ombre fraîche pendant les mois d’été caniculaires. Pendant les mois secs de l’été, lorsque l’eau se fait rare, son système racinaire profond lui permet d’accéder aux réserves souterraines, assurant ainsi sa survie mais aussi celle des organismes qui en dépendent pour s’abriter et se nourrir. De plus, la chute de ses feuilles (les feuillus sont rares) enrichit le sol en matière organique et en nutriments, leur décomposition forme une litière qui favorise la croissance d’autres espèces végétales et animales.

Il s’agit d’Acer sempervirens ou Acer creticum, une Acéracée.
Il prospère sous le climat méditerranéen depuis l’Antiquité.
Les chenilles de certaines espèces de papillons, comme le Feston oriental, dépendent des feuilles de l’érable de Crète.

Plante n°3: Très rare à l’état sauvage. C’est une des plantes rapportées du Levant par Tournefort.
Nom de genre donné en hommage à un peintre (1665-1742).
Nom d’espèce : Linné a considéré que la pointe des feuilles ressemblait à la lettre grecque delta majuscule. Vendue par les fleuristes, elle se cultive très bien en rocaille ou sur des murets fleuris.
Feuilles en rosettes denses, souvent pubescentes, grisâtres. Fruit minuscule en silique dressée.
Caractéristique: Feuilles rhomboïdes ou obovales, à 3-4 dents. Nombreuses fleurs violet-bleu, silicules ovales, comprimées.

Photo de droite © Fleursauvageyonne.
C’est une plante velue, à poils simples et à poils étoilés. © Fleursauvageyonne.

Il s’agit d’ Aubrieta deltoidea (L.) DC., 1821, Aubriète deltoïde. Brassicacée.
Environ 10 espèces (montagnes de l’Italie, de la Grèce, du Liban et de l’Iran).
Espèces assez voisines les unes des autres, se distinguent difficilement d’après la forme et la longueur des silicules. Plante nettement cespiteuses.
L’aubriète fut nommée au XVIIIe siècle par le botaniste Michel Adanson, en l’honneur du peintre naturaliste Claude Aubriet, peintre du Jardin du Roi (précurseur du Jardin des Plantes).

Planten°4 : acaule haute de 5 à 15 cm à fleurs groupées en 2 ou 5 capitules rose-violet de 20 mm de diamètre. Endémique des montagnes de Crète et de 2 autres iles proches (Karpathos et Kassos) ainsi que du sud de la Grèce. Feuilles glabres, pennatilobées, en rosace allongée. Son rhizome est tubéreux et évoque un radis, d’où son nom. Elle possède de deux à quatre capitules très fermes au toucher, sans pédoncule, roses, avec un involucre à bractées ciliées. Vient dans les endroits pierreux, sur les talus, les garrigues.

Centaurea raphanina ssp raphanina, la centaurée radis. Endémique de Crète !

Plante n°5: Son nom de genre vient du grec keros, « corne », en référence à la consistance de son fruit, une capsule.
Les Britanniques nomment cette plante « oreille de souris »,  les fleurs comptent cinq pétales à deux lobes, en forme de cœur allongé. Le pédicelle floral très long détermine son nom d’espèce.

Il s’agit de Cerastium scaposum Boiss. & Heldr. 1848, endémique de Crète.
C. scaposum ssp scaposum est une plante à grandes fleurs, abondante localement dans les Montagnes Blanches (Lefka Ori). C. scaposum subsp. peninsularum a des fleurs plus petites.
Pour aller plus loin : 3 taxons endémiques de Crète + Photos + Cretan flora.

Plante n°6: Buisson en forme de coussin, à tiges très ramifiées et épineuses. Ses feuilles sont elliptiques, de 2 cm de long au plus, à bractées semblables à une coupe (ou cyathum). Ombelle à 3-4 rayons qui se transforment en épines l’année suivant la floraison. Commune sur les sols pierreux, elle constitue probablement une endémique de Grèce.

Il s’agit d’Euphorbia acanthothamnos, l’Euphorbe épineuse, une Euphorbiacée.
Le nom vient du grec akantha (piquant) et thamnos (buisson) et restitue l’aspect de la plante.

Plante n°7 : Feuilles de la base (2 ou 4) simples, linéaires, les caulinaires peu nombreuses, alternes, simples lancéolées à soies courtes sur les bords. Fleurs à symétrie radiaire, blanches, veinées de vert ou de pourpre au revers, dabord penchées puis dressées.  Plante de 5 à 15 cm de hauteur.

Il s’agit de Gagea gracea Irmsch., 1863, 1863, Gagée grecque, Lilacée.
Gagea en l’honneur de Sir Thomas Gage, Gracea : de Grèce.
N.B. :  Toutes les autres espèces (90) de Gagea ont des fleurs jaunes.

Plante n°8: Arbuste nain rampant, prostré qui pousse en touffes de hauteur inférieure à 20cm et porte de nombreuses fleurs jaune vif au sommet de ses tiges dressées et rougeâtres. Feuilles semblables à celle de la Camarine. Inflorescence de 1 à 4 fleurs. Se rencontre en altitude au dessus de 1000m.

Il s’agit de Hypericum empetrifolim ssp tortuosum, Millepertuis à feuilles de camarine.
Empetrifolium (L) Avec des feuilles semblables à l’Empetrum.
Tortuosum (L) Avec une croissance de tige compliquée ou sinueuse.
Cette sous espèce est endémique des montagnes de Crète, généralement au dessus de 1300 m
Se distingue de Hypericum empetrifolim ssp empetrifolim qui est dressé, hauteur 30 à 50 cm et qui pousse en dessous de 800m, vu à l’arrêt 2 de la veille.

Plante n°9 : Vivace, basse à petite, possède des feuilles linéaires, en gouttière, avec une rayure longitudinale blanche au milieu. Fleurs blanches, en large grappe au niveau du sol ou sur une hampe très courte. Tépales à bande médiane vert vif au revers; anthères jaune pâle, parfois rougeâtres. Capsules avec 3 paires d’angles. Lieux herbeux et rocailleux, garrigues.

Il s’agit de Ornithogalum collinum Guss., 1825, Ornithogale des collines. Ornithogale à feuilles ténues. Asparagacée.

Plante n°10: Nous l’avons déjà vue, les feuilles supérieures sont pétiolées leur pétiole entoure courtement le calice dans une forme de coupe. Le calice y compris ses dents sont recouverts de poils (photo 3).
Le casque en coupe transversale à une forme en oméga (Ω), la partie bombée étant plus brune et plus velue. Le casque des Labiées est l’homologue de l’étendard des Fabacées.

Il s’agit de Phlomis cretica C.Presl, le Phlomis de Crète. Lamiacée. 

Plante n°11 : Sa cousine aux feuilles supérieures sessiles …


Phlomis fruticosa  L., 1753, la Sauge de Jérusalem est + grande pouvant atteindre 1 m de haut et 1,5 m de diamètre. Les feuilles sont ovales, longues de 5 à 10 cm, vert-gris, blanches sur la face inférieure, et couvertes de poils fin (aspect velouté), les plus hautes sont plus pointues, lancéolées. Le calice y compris ses dents sont recouverts de poils. Les fleurs sont + nombreuses et les feuilles moins pétiolées.

Plante n°12 : Pousse dans le midi, dans les garrigues ….
Tire son nom de la cochenille qui le parasite, Kermes vermilio (de l’arabe qirmiz (قرمز), du persan qirmiz (قرمز) : sanglant ; rouge ; cochenille). Très estimé pour le chauffage et le tannage.
FloreAlpes : Les lobes de ses feuilles sont terminées par des pointes aigües. Les cupules des glands sont couvertes d’écailles aigües et redressées.

Il s’agit de Quercus coccifera L., 1753, le Chêne des garrigues, Chêne kermès.

Une chèvre montée sur un vieux Chêne kermès en Crète © Beckmann Sabine, Wikipédia.

Plante n°13 : Ses tiges sont droites, peu ramifiées, densément pubescentes, avec de longs poils courbés.
Les feuilles opposées décussées oblongues à ovales. Les fleurs en verticilles étagés et espacés, écartées à la base, convergentes au sommet. Les bractées sont linéaires, pointues, couvertes de poils longs, le calice est feutré, duveteux, tubulaire en forme de cloche.

Il s’agit de Stachys cretica L., 1753, (ssp salviifolius); Stachys cretica (Épiaire de Crète

Plante n° 14 : Vivace de 3-6 cm, velue, gazonnante naissant d’une souche ligneuse. Fleurs solitaires blanches ou rosées 15-22 mm. Calice tubulaire velu à longues dents. Etendard déjeté plus long que les ailes qui sont plus longues qe la carène. Feuilles longuement pétiolées à 3 folioles de 5 à 10 mm, nervurées et dentées.

Il s’agit de Trifolum uniflorum L., 1753, Trèfle à une fleur. Fabacée.
Méditerranée orientale jusqu’à la Sicile (Italie Grèce, Crète et Turquie).
N.B. : Jadis naturalisé au môle de Cassis (83), sous le nom T. savianum Guss ds la Fl de Coste 1901, station détruite en 1944 par l’urbanisation. N’est plus présent en France.

Plante n°15 : Cette campanulacée se reconnaît à ses petites fleurs dont la corolle est bien plus courte que les lobes du calice. Plante annuelle de 10-25 cm, toute hérissée de poils courts, à  tiges grêles, dressées. Feuilles rudes, sessiles, obovales ou oblongues, fortement crispées-crénelées.
Observez les capsules longues de 20-30 mm, contractées au sommet.

Il s’agit de Legousia hybrida (L.) Delarbre, 1800, égousie hybride, Petite spéculaire, Spéculaire hybride, Miroir-de-Vénus hybride. En danger critique d’extinction en France à cause des traitements agricoles.
Ses fleurs sont bien plus petites que celles de L. speculum-veneris. Comparaison FloreAlpes.

Observation n°16 : sur une face rocheuse en bord de route :

Albinaria sp.
Dans le groupe A. cretensis, seules cinq espèces (A. cretensis, A. tenuicostata, A. sphakiota, A. eburnea et A. sublamellosa)

Observez l’ouverture élargie de la coquille et le fait que certains individus se collent sur la coquille d’autres …. En haut, au milieu un peu à droite, un individu beaucoup plus jeune.

Titre : Escargot porte de Crète Albinaria inflata estivant en groupe sur une paroi rocheuse.
Pour survivre à la chaleur, de nombreux animaux du désert estivent pendant les mois les plus chauds pour survivre à la chaleur comme d’autres hivernent pour survivre au froid hivernal.

Les taxons connus et valides d’ Albinaria crétois constituent un genre d’escargots terrestres respirant l’air. 
Toutes les espèces de clausiliides en Crète appartiennent au genre Albinaria Vest 1867. Bien que la Crète ne représente qu’une partie relativement petite de l’aire de répartition du genre, son nombre d’espèces (40) équivaut à un tiers du nombre d’espèces de tout le genre. Cela signifie qu’Albinaria atteint le maximum de sa diversité sur cette île. Le paysage fragmenté, les zones rocheuses calcaires favorables dans trois chaînes de montagnes (Lefka, Idi, Dikti) avec de nombreuses gorges et des zones inférieures adjacentes séparées par des plaines défavorables, ont peut-être joué un rôle important dans la diversification du genre, de même que la différenciation écologique en parois rocheuses ouvertes isolées et en sites rocheux abrités comme deux habitats principaux pour différentes espèces du genre (Gittenberger 1991). Il n’y a pas d’autres groupes de clausiliides qui rivalisent avec les espèces Albinaria pour ces niches. Les différences climatiques entre la partie nord et la partie sud de l’île ont certainement provoqué une diversification supplémentaire (voir partie II). En outre, la diversité a été accrue par des espèces endémiques originaires de presqu’îles du nord (Gramvousa, Rodopos, Akrotiri) et de petits îlots, en particulier dans le nord de la Crète (île de Pondikonisi, île de Dia, îles Dionisades).
Pour aller plus loin : le complexe d’escargots terrestres Albinaria cretensis en Crète.

Lien

– Cupressus sempervirens var creticus, var end mont Cr

– Quercus coccifera, déjà dit: svt buisson chez nous,  devient svt grand arbre mont Cr

– Sedum eriocarpum ssp spathulifolium (blanc), end W Cr, Gr

– Sedum laconicum (jaune) Gr, Cr, Turq jusqu’Israel,  ou sa ssp (voire esp) praesidis end Cr ( mais je n’en trouve pas les caract distinctifs)

– Anthemis rigida end Cr, Gr, Chypre

– Thesium bergeri  Balkans, Anatolie, Syrie

– Veronica cymbalaria

– Centaurea raphanina (rose, acaule, feuilles de « pissenlit », possiblement revue + tard) end mont Cr, Karpathos, Kassos

– Aubrieta deltoides (violette, là où tu cherchais un bruit), de la Sicile à Anatolie; svt cultivée chez nous.

Pour notre prochain voyage en Crète : 12 Orchidées de Crète (entre autres) par Guillaume Labeyrie.

Auteur/autrice

  • Biologiste amateur et Photographe amateur, amoureux de la nature, je partage ici mes observations faites au cours de mes promenades. Comme le site insectes.org, jai l'intime conviction que les connaissances, qu'elles soient le fait d'amateurs ou de scientifiques de renom, doivent être mises à la disposition de chacun, pour former une bourse du savoir gratuite et sans prétention. Merci de corriger mes erreurs si vous en trouvez.

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