
Voyage en Crête, matinée du J3 : samedi 24 mai 2025.
Première partie: petits arrêts en bords de routes vers le plateau d’OMALOS:
Plante 1:

Son nom de genre fait référence à l’aspect délicat de ses fleurs. Gentianacée à tiges souvent solitaires, ramifiées vers le sommet, glabre à section quadrangulaire, très légèrement ailées, à rameaux s’écartant les uns des autres …
Il s’agit de : Centaurium tenuiflorum (Hoffmanns. & Link) Fritsch, 1907, Petite-centaurée à petites fleurs, Érythrée à petites fleurs, Petite-centaurée à fleurs ténues, Érythrée à fleurs ténues.
Plante 2: Observez ses fruits, leur forme particulière lui a donné son nom de genre.


Il s’agit de : Coronilla securidaca L., 1753, Coronille (ou Sécurigère) à fruits en forme de hachette.
Fabacée …
Plante 3:
La tige florale robuste est recouverte de soies raides presque épineuse masquant ses quatre angles.

Se rencontre dans les garrigues de la région méditerranéenne. Elle possèe un port pyramidal caractéristique (30 à 80 cm). Fleurs blanches, pastel bleutées ou rose pâle. Etamines très saillantes, à filets de tailles différentes, arqués vers le haut :

On peut en tirer une huile essentielle fortement anti-infectieuse.
Il s’agit d’ Echium italicum L., 1753, la Vipérine d’Italie, Vipérine des Albères. Boraginacée.
Plante 4 :


Préservons-la-nature : Plante bisannuelle ou vivace de 30-80 cm, glabre et luisante, à souche grosse émettant plusieurs tiges cylindracées-anguleuses ; feuilles la plupart bi-tripennatiséquées, à segments nombreux, étalés-divariqués, incisés-dentés à lobes menus et étroits.
Il s’agit de : Scrophularia lucida L., 1759, la Scrofulaire luisante. Photos orchid-nord.
N.B. 1: S. lucida est morphologiquement et géographiquement éloigné de S. provincialis.
N.B. 2: Scrophulaire assez proche morphologiquement de S. canina subsp. hoppii sur le découpage profond des feuilles et l’allure générale, mais à fleurs munies d’un staminode très large et dépassant sur le haut de la corolle. Plante de Provence montant assez haut dans les vallées des Alpes-du-Sud.
Comparaison FloreAlpes.
Plante 5:

Se reconnaît à son inflorescence allongée, semblable à un épi de graminée à petites fleurs roses.
Plante velue à poils appliqués, à tige érigée, assez haute pour un trèfle (elle peut atteindre 50 cm).
Les tiges sont parfois ramifiées à la base. Feuilles pétiolées alternes à trois folioles effilées et pointues.
Il s’agit de: Trifolium angustifolium L., 1753, Trèfle à feuilles étroites.
Plante 6:

Facilement reconnaissable à son port très ramifié, ses étamines purpurines et sa rosette de feuilles basales (30–50 cm) profondement sinuées (festonnées).
Caractéristique unique: lorsque la fleur de la plante est simplement touchée, elle réagit en laissant choir sa corolle. La réponse n’est pas instantanée : au début, rien ne se passe, comme si la plante « réfléchissait » à sa réponse ; après 30 secondes, la corolle tombe soudainement !
La manière dont la commande est transférée des capteurs dans les pétales à son activation au niveau du calice reste à déterminer.
Il s’agit de: Verbascum sinuatum L., 1753, la Molène à feuilles sinuées.
A ne pas confondre avec V. undulatum Lam, plante originaire de la péninsule balkanique et de Grèce.
dont les étamines sont inégales à filet velu et à poils blancs.
Pour ces 2 plantes, le nom de genre vient du latin, probablement issu de la combinaison du radical « ver » signifiant « printemps » et de « barbascum » signifiant « barbu », en référence aux feuilles souvent velues du genre. L’épithète spécifique leur a été donné en référence aux bords ondulés caractéristiques des feuilles.
Plante 7:
Elle a la particularité de faire des gousses à une seule graine. Ses feuilles sontç folioles très petites , ses fleurs ont un étendand nettement relevé vers l’arrière.

Il s’agit de: Vicia monantha Retz., 1783, Vesce à une fleur, Vesce éperonnée.
Il s’agit de : Vicia monantha Retz., 1783 ssp calcarata. Fabacée.
2e partie : Arrêt Dracunculus
Plante 1:
Photo 1: une bractée membraneuse entourait le bouton floral (visible derrière l’inflorescence,
Photo 2: Observez bien ses feuilles (ici 2, parfois 3), elles n’engainent la tige que tout à fait à sa base, elles sont bordées de poils très fins. La tige est grêle, glabre et cylindrique.

Vivace de pourtour méditerranéen, 20-50 cm, pubescente, à bulbe petit. Fleurs blanches, en ombelle lâche étalée. Feuilles: 2-3, presque basilaires, linéaires-allongées, larges de 4-12 mm, planes, velues ciliées, (d’où son nom). L’ ombelle ne contient que quelques fleurs, blanches avec de fines nervures roses.
Indigène de Crète.
Il s’agit de: Alium subhirsutum L., 1753, Ail un peu hérissé. Amaryllidaceae (†Alliaceae) Lien.
N.B. : Ail pouvant être confondu avec le très classique A. neapolitanum, mais s’en distinguant par un port plus grêle et surtout des feuilles ciliées sur les marges (loupe !). Plante rare en France continentale, beaucoup plus abondante en Corse. Comparaison FloreAlpes.
Plante 2:


Vivace rhizomateuse originaire de l’est méditerranéen (Grèce, Turquie), aujourd’hui elle occupe les zones sèches du pourtour méditerranéen. Elle forme au printemps des touffes portant de grandes hampes florales munies de grandes fleurs jaunes en étoiles (5 cm) aux étamines recourbées, la tige florifère porte de très nombreuses feuilles, longues et fines, vert-bleutées, légèrement pendantes. Après la floraison, des fruits en forme de boule apparaissent, d’abord verts puis prenant une teinte brune. Genre autrefois classé dans la famille des Liliacées, puis dans la famille des Asphodélacées pour finir actuellement dans celle des Xanthorrhoéacées!
Il s’agit de: Asphodeline lutea (L.) Rchb., 1830, Asphodéline jaune, Bâton-de-Jacob.
Plantes 3 et 4:

Photo 1: Herbacée de 5-30 cm, à soies raides. Feuilles basilaires en rosette, dentées (déjà fanées).
Feuilles caulinaires peu nombreuses. Fruit : silicule formée de deux valves orbiculaires, fortement comprimées, indéhiscentes, aux bords ciliés. Fleurs jaune pâle à jaune souffre :

Il s’agit de: Biscutella didyma L., 1753, Biscutelle didyme, Lunetière didyme, Moutarde à bouclier. Brassicaée. Indigène de Crète. Aire de distribution: Italie, Balkans, Grèce, Crète. France: Région PACA.
Photo 2: Originaire du pourtour méditerranée, elle est devenue envahissante dans les régions où elle a été introduite. Peut atteindre à 2 m. Tiges étroites ailées, parsemées de piquants. Capitules terminaux petits, solitaires ou agglomérés par 2-3. Fleurs purpurines. Tige simple ou peu ramifiée à ailes étroites et interrompues, nue au sommet. Feuilles décurrentes pennatilobées à pennatiséquées blanches-tomenteuses en dessous.
Il s’agit de: Carduus pycnocephalus L., 1763, Chardon à tête dense, Chardon à capitules denses.
FloreAlpes : Assez proche de C. tenuiflorus, cette espèce s’en différencie par un nombre de capitules moins élevé et surtout par le dos des bractées qui est nettement scabre. Comparaison.
Plante 5: Présente surtout dans les régions méridionales de l’Europe, facilement reconnaissable à ses capitules solitaires jaunes et surtout à ses bractées se terminant par une longue épine horizontale, ligneuse, de couleur blanchâtre ou jaune paille.

20 à 80 cm. Elle est couverte d’un duvet blanc-cotonneux, lui donnant une apparence blanchâtre. Sa tige est très ramifiée et ailée par les feuilles longuement décurrentes. Les feuilles inférieures sont lyrées-pennatipartites, tandis que les feuilles supérieures sont sessiles, presque linéaires, entières ou sinuées.
Il s’agit de Centaurea solstitialis L. 1753, la Centaurée du solstice.
Son nom d’espèce lui a été donné en référence à sa période de floraison (solstice d’été).
Observation 6 : Criquet ou sauterelle?

Ce grand criquet massif (7 cm de long pour cette femelle adulte, antennes comprises) appartient à la famille des Pamphagidés. Le mâle est beaucoup plus petit. Le genre regroupe quelques espèces de Méditerranée orientale, caractérisées notamment par des segments antennaires aplatis.
Ochramus raulinii est endémique de Crète, où il fréquente les rocailles et les forêts de pins.
Cette espèce rare, de distribution restreinte, est classée « vulnérable » par l’UICN.
Aramel : Les « Criquets » ont été ainsi nommés pour leur « chant » incessant à tout moment de la journée et même la nuit; ils mettent du zèle et de la persévérence à se faire connaitre dès que le soleil et la chaleur sont au rendez-vous ! ils sont aussi connus par le profane que les papillons : il n’y a qu’à courir dans une prairie basse en été pour voir s’envoler de partout des centaines de petits sauteurs ailés; les mâles stridulent en frottant le plus souvent les « cuisses » postérieures contre les nervures des élytres; ils sont tous phytophages et ravageurs en régions tropicales et arides où ils sont appelés, à tort, « Sauterelles »
On les distingue par leurs antennes: elles sont épaisses et courtes chez les criquets alors qu’elles sont fines et plus longues que le corps chez les sauterelles et les grillons.
N.B. : Les criquets sont phytophages, c’est-à-dire qu’ils mangent uniquement des végétaux, alors que les sauterelles sont omnivores, certaines même plus à tendance carnivore.
Observation n°7 :

FloreAlpes : Plante proche de A. cynanchica s’en distinguant des fleurs dont le tube est très long. Elle est également d’un port généralement très grêle et divariqué. Elle se rencontre dans des zones sèches et rocailleuses montagnardes.

Il s’agit de : Hexaphylla pubescens (Willd.) P.Caputo & Del Guacchio (= Asperula incana). Endémique de Crète. Rubiacée.
Possiblement Asperula hexaphylla All., 1785, Hexaphylla pubescens.
Plante 7 : Un monstre ! Quand je pense que son nom d’espèce est vulgaris …

Cette plante est l’une des plus spectaculaires d’Europe. Elle peut atteindre 1,5 m de haut, avec une fleur de presque 1 m de long ! Les fleurs fraîches (en avril et en mai) émettent un parfum pénétrant rappelant la charogne, afin d’attirer les mouches qui prennent part au processus complexe de la pollinisation.
Cette fleur ou spadice est une inflorescence particulière formée d’un épi entouré d’une grande bractée appelée spathe. C’est l’inflorescence caractéristique des Arums, Palmiers et du Maïs.

Coupe longitudinale dans une spathe de Dracunculus vulgaris afin d’observer le spadice. © H. Zell, Wikipédia.
Il porte à sa base des fleurs femelles jaunes, surmontées de fleurs mâles noires.
Lorsqu’un insecte pollinisateur chargé de pollen venant d’une autre fleur descend dans le spadice, il pollinise les fleurs femelles situées à sa base, mais en remontant, il est piégé dans la chambre florale et doit attendre que les les grains de pollen soient mûrs, il en sera saupoudré en sortant. Il pourra aller alors sortir et polliniser une autre fleur d’Arum.
Voir : Balade botanique semaine 10 (3 au 9 mars 2025)

A y voir, Thermogenèse et pollinisation chez les Aracées.
Si la première place pour se faire polliniser en dupant le pollinisateur attiré par l’odeur ou l’aspect de la fleur est occupée par les orchidées, la seconde l’est par les Aracées. Les aracées « attrape-nigauds » attirent leurs pollinisateurs en imitant l’odeur de leur site de ponte, qui peut être de la matière organique en décomposition, des excréments, des champignons, voire des cadavres !
Ils resteront piégés 24h dans la chambre florale …
Pour comprendre comment ça marche, lire : Les étapes du piège de la chambre florale.
Il s’agit de Dracunculus vulgaris Schott, 1832, l’arum dragon, la Serpentaire commune, l’Arum serpentaire, le Gouet serpentaire, le Petit dragon commun.
Le nom de genre de Serpentaire lui a été donné pour l’aspect tacheté de sa base, comme une peau de serpent (Photo3), celui de dragon car le long spadice suggère un petit dragon se cachant dans la spathe.
Plante 8 : Vivace dressée pouvant dépasser 1m. L’ombelle centrale comporte 5 à 10 rayons. Celles autour peuvent aller jusqu’à 15. Les fleurs sont jaune souffre, pétales enroulés vers le centre et grandes étamines saillantes (photo1). Ombelles et ombellules avec bractées et bractéoles (photo2). Feuilles basales finement découpées plusieurs fois en nombreux segments courts (photo3).

La tige est striée et ronde; ses noeuds globuleux aux intersections des rameaux est caractéristique et lui donne son nom d’espèce :

Il s’agit de Ferulago nodosa (L.) Boiss. La Férule noueuse. Peucedanum nodosum. Apiacée.
FloreAlpes. Plante de Sicile et de la Mer Égée. Coteaux et phrygana de la région méditerranéenne.
Plante 9 :

Arbrisseau pubescent ramifié ne dépassant pas 50cm. Feuilles lancéolées veloutées au toucher, celles du haut plus pointues et courtement pétiolées (mais moins que celles du bas). Fleurs jaunes atteignant 2,7 cm de long, en verticilles solitaires de quatorze à trente, plus longues que. Le calice y compris ses dents sont recouverts de poils.
Il s’agit de Phlomis cretica C.Presl [1822, Delic. Prag., 84], le Phlomis de Crète. Lamiacée.
Nous verrons plus tard Phlomis fruticosa, la Sauge de Jérusalem, ou Phlomis ligneux. Semblable mais pouvant dépasser 1m. Mais surtout les feuilles du haut sont sessiles.
N.B. : Il existe un hybride naturel entre les 2 :

Il existe aussi Phlomis lanata, le Phlomis laineux qui se distingue par ses feuilles presque rondes, ses poils plus denses et ses fleurs plus petites, jusqu’à 2cm.
Plante 10 :

Lèvre supérieure, généralement arrondie et non dentée ou avec une marge profonde et ondulée divisée.
Dans de petits lobes, plus rarement à 3 dents avec des dents latérales plus courtes qui sont émoussées.
Lèvre inférieure fendue à sa base, dents étroites, linéaires à lancéolées et un peu convergentes à l’apex. Corolle, blanc jaunâtre, rarement rose-rose ou violacé
Il s’agit de : Prunella cretensis Gand, la Brunelle de Crète. Cousine de notre Brunella laciniata (L.) L., 1763.
Plante 11 :

Arbre/Arbuste peu élevé, ramifié et épineux, jeunes pousses et bourgeons tomenteux.
Feuilles alternes ou groupées, simples, lancéolées.
Fleurs blanches de rosacée, calice à 5 sépales vert pâle à pointe rougeâtre.
Fuits : petites poires immangeable de 15 à 30mm de diamètre.
Il s’agit de : Pyrus spinosa Forssk., 1775, Poirier épineux, Poirier amandier, Poirier à feuilles d’amandier.
Plante 12 :

Arbuste buissonnant et très épineux à rameaux courts et fourchus qui peut atteindre une hauteur de 30 à 50 cm, avec une forme compacte et arrondie. Fleurs femelles sans pétales à styles pourpres plumeux, situées au dessus des fleurs mâles à pétales jaune blanc. Elle constitue l’une des espèces caractéristiques de la phrygana, formation végétale typique de Crète présente dans les milieux secs et dégradés.
Il s’agit de : Sarcopoterium spinosum (L.) Spach, Rosacée. De sarco, la chair, la pulpe et poterium la pimprenelle, signifie la Pimprenelle charnue (pulpeuse) et Spinosum : épineuse.
La flore Crétoise est cependant soumise à rude épreuve, du fait de la déforestation et du surpâturage intense par les chèvres qui divaguent en liberté dans l’ensemble de l’île.
Plantes 13 et 14:

Sous arbrisseau (ou arbuste nain) vivace en boule vivace aux feuilles fortement parfumées. Fleurs réunies en verticiles ronds étagés et espacés. Calice à 5 sépales égaux, velus pointus, souvent rougeâtres
Il s’agit de Satureja thymbra « Sarriette de Crète , Sarriette à feuilles de thym. Lamiacée.
Trifolium stellatum L., 1753, Trèfle étoilé.
Il est surtout connu pour son calice étoilé persistant qui devient rouge après la fin de la floraison et se déploie en une petite étoile à cinq branches. Les fleurs hermaphrodites sont groupées en têtes globuleuses solitaires et à long pédoncule.
Plante 15:

Arbrisseau en coussin épineux, jusqu’à 50 cm de haut. Feuilles oblongues lancéolées, dentées, recouvertes de duvet blanc dessous, jusqu’à 5 cm. Fleurs jaunes fleurs jaunes d’1 à 2 cm de diamètre.
Il s’agit de : Verbascum spinosum, le Verbascum épineux. Plante phrygane* endémique de Crète.
La phrygane est une formation composée de petits buissons épineux qui ont adopté différentes techniques afin de se protéger des rayons du soleil. Parmi celles-ci : feutrines végétales, pertes des feuilles en été, port compact.
3e partie : Autour du restaurant de midi au Plateau d’Omalos :
Plantes 16, 17 et 18:

Photo 1 : Feuilles toutes en touffe fournie à la base, en ruban de 3cm sur 40, légèrement carenées en dessous. Plante visitée par les abeilles, mais aussi appréciée des sangliers qui déterrent ses tubercules-racines. Font partie des plantes introduites dans les oliveraies (très présentes en Crète), car elles abritent des insectes auxiliaires.
Il s’agit d’Asphodelus ramosus L. 1753, Asphodèle rameux. Liliacée / Asphodélacée. Asphodelus microcarpus Viv. =Asphodèle à petits fruits.
N.B. : Asphodelus ramosus a souvent été confondu avec A. albus et surtout avec A. cerasiferus. Comparativement à ces derniers, sa tige est plus ramifiée et ses fruits plus petits. FloreAlpes.
Photo 2 : Arbrisseau parfois prostré, mais pouvant atteindre 1,5 m de haut, très ramifié très épineux, aux branches tortueuses, formidablement armées d’épines à trois fourches.
N.B : Les feuilles sont plus petites que les épines portées par les rameaux, entières, de 2 cm de long et 5 mm de large au plus. Les petites fleurs jaunes forment des grappes.
Plante de montagne recouvrant parfois de vastes zones. (entre 800 et 2200 m). Fruits petits, noirs, charnus avec une teneur élevée en acide citrique et malique.
Le goût leur rappelle le citron. Ils servent à faire des confitures et des sirops. S’ils sont coupés avant leur maturation, ils peuvent remplacer les câpres. La plante était autrefois cultivée à Chypre pour le colorant obtenu à partir de ses racines et de ses tiges, il s’agit de Berberis cretica L. 1753. Berbéridacée.
Distribution :

Photo 3 : Punica granatum, le Grenadier commun en fruits. Arbuste vu précédemment en fleurs.
Nous partons pour l’entrée des gorges de Samaria …