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Prévisite marche des cailloux à Fleurie avec Jean-Claude, le 2 mai 2025. Partie 1.

Prévisite marche des cailloux à Fleurie avec Jean-Claude, le 2 mai 2025. Partie 1.

Plantes vues ce jour mises dans l’ordre alphabétique (de A à L en noms latins) :

Andryala integrifolia L., 1753, Andryale à feuilles entières, Andryale sinueuse. Astéracée.
Tige dressée fortement rameuse à pilosité grisâtre glanduleuse, feuilles molles à bords sinueux, les supérieures sont sessiles et embrassantes. Fleurs jaune citron. Lieux sableux, gréseux.

Andryala integrifolia INPN
Andryala integrifolia FloreAlpes

Asparagus officinalis  L., 1753, Asperge officinale, Asperge, Asparagus. Asparagacée.
Quelques exemplaires ici et là dans les vignes de Fleurie….

Artemisia vulgaris L., 1753, Armoise commune, Armoise citronnelle. Astéracée.
Tchernobyl, désigne l’Armoise commune en ukrainien.
Tiges rougeâtres, pubescentes et striées. Feuilles n’ayant pas le même aspect sur leurs deux faces : vert foncé et très légèrement duveteuses sur leur face supérieure, elles sont d’un blanc argenté sur leur face inférieure recouverte d’un feutrage blanchâtre, elles dégagent une odeur forte quand on les froisse.

N.B. : A ne pas vonfondre avec : l’Ambroisie : Ambrosia artemisifolia.
Ni avec Artemisia verlotiorum Lamotte, 1877, l’Armoise des frères Verlot : On la distingue de l’Armoise commune par son port en colonie (vs. en touffe), sa floraison automnale (vs. estivale), ses tiges ramifiées seulement dans les parties fleuries (vs. ramifiées dès les parties végétatives), feuilles à segments non ou rarement dentés (vs. feuilles à segments irrégulièrement mais nettement dentés).

Asplenium ruta-muraria – Rue des murailles.

Asplenium trichomanes – Capillaire des murailles
Le nom « capillaire » vient du rachis de ses frondes, ressemblant à un fin cheveu brun rougeâtre et luisant.
Fronde d’Asplenium trichomanes par naturescene montrant les sores en grain de riz.

Dans ce genre, nous connaissons :
Asplenium adulterinum Milde, 1865.
Asplenium onopteris – Doradille méditerranéenne -Asplénium des ânes (Vue à Roche noire)
Asplenium scolopendrium (= Phyllitis scolopendrium) – Scolopendre
Asplenium septentrionale (L.) Hoffmann – Doradille du nord (sur silice)
Asplenium ceterach (= Ceterach officinarum) – Cétérach officinal.

Observez que la feuille composée pennée (appelée fronde) a des folioles disposées par paires de chaque côté du rachis, rarement l’une en face de l’autre, disymétriques, finement crénelées-dentées, tronquées et un peu en coin à la base.

– Avena fatua L., 1753, folle-avoine. Poacée.
Espèces semblables : Avoine cultivée (Avena sativa). Comparaison et Avena sterilis.

Bryonia dioica Jacq., 1774, Bryone dioïque. Cucurbitacée.
L’espèce est grimpante par ses vrilles qui sont des feuilles transformées et opposées aux feuilles « vraies ». Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen indique : « Pour se garantir de l’ivresse, boire du jus de bryone avec autant de vinaigre, ainsi toute la semaine on ne sera point ivre ».
N.B. : Plante vénéneuse par ses baies et sa racine ! (Appelée également navet du diable).

Bryonia dioica : fleur mâle à gauche possèdant 5 étamines, femelles à droite, possèdant 3 styles et un ovaire infère.

Borago officinalis, L., 1753, Bourrache officinale.
Comme toute Boraginacée, elle est recouverte de poils raides courts et fermes qui la rendent rude au toucher. Les graines ont un élaïosome qui est une excroissance riche en lipide qui attire des fourmis qui vont disperser la graines, ce mode de dissémination est appelé myrmécochorie.
Flore en ligne et FSY.

Bromus hordeaceus L., 1753, Brome mou (syn. : Bromus mollis). Poacée.
Tige solitaire, dressée, de 20 à 80 cm de haut, ou poussant en touffe. Feuilles d’un gris terne, velues sur les deux faces, à 3 nervures, la médiane étant la plus apparente. Epillets vert clair griffé de vert foncé.
Détail d’un épillet. Détail d’une fleur. Fleur disséquée montrant lemme, ovaire et palea.

– Bromus sterilis, Anisantha sterilis (L.) Nevski, 1934, Brome stérile, Anisanthe stérile. Poacée.
Le nom de genre: anisos=inégal et anthos=fleur, car ses épillets sont inégaux.
Le nom spécifique: « stérile » (alors que cette plante est au contraire très prolifique), s’explique par le fait qu’elle ne présente aucune utilité pour l’homme et n’est pas broutée par les animaux.
Les feuilles, molles, vert clair, sont pubescentes mais c’est à sa longue inflorescence verte ou violacée, très lâche, à longs rameaux pendants que l’on reconnaît le brome stérile.
Elle est longue de 10 à 25 cm, arquée et nettement unilatérale. Les épillets sont formés de sept à onze fleurs aux pédoncules scabres. Les arêtes sont aussi longues que les épillets.

Détails (nœud, ligule, envers de la ligule). © Laurent Francini.

Autres bromes par LUPA.

Caluna vulgaris (L.) Hull, 1808, Callune commune, Ericacée.
Cette fausse bruyère forme un tapis de tiges tortueuses et traînantes qui s’empourprent magnifiquement en été. Ses branches souples et vigoureuses servaient autrefois de combustible, de chaume pour les toitures, pour la confection de paniers, de matelas et de balais (calluna en grec signifie balayer). Les fleurs de Callune étaient utilisées en teinture par les Ecossais pour donner le jaune caractéristique des tartans, étoffes de laine traditionnelles à grands carreaux (Kilts) La callune a également un intérêt apicole : son nectar et son pollen sont très appréciés des abeilles en fin de saison et au début de l’hiver. Son miel brun entre dans la fabrication du pain d’épices.
Le nom « Calluna » vient du grec ancien καλλύνω / kallúnō, qui signifie « nettoyer, balayer », allusion à leurs tiges ligneuses dures et solides autrefois utilisées pour fabriquer des balais rudimentaires (comme chez Erica scoparia, la « Bruyère à balais ».

Cerastium glomeratum Thuill., 1799Céraiste aggloméré. Caryophyllacée.
FloreAlpes : Ce petite céraiste est très velu et glanduleux dans la partie haute de la plante. Ses fleurs sont blanches, aux pétales échancrés plus longs que les sépales, ces derniers portant quelques poils longs non glanduleux à leur extrémité. Quand la plante est jeune, l’inflorescence est très compacte, ce qui a donné son nom à la plante.

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Chaerophyllum temulum L., 1753, Cerfeuil penché, Cerfeuil des fous, Cerfeuil enivrant.
Cette Apiacée est reconnaissable à ses tiges dressées, ramifiées, pourpres ou tachetées de pourpre, couvertes de poils raides et à ses feuilles plumeuses, vert sombre, glauques (pouvant virer au violacé).
N.B : Toutes les parties de cette plante sont toxiques !

Chaerophyllum temulum ©IAO.

Caractéristiques : tige pleine, à section ronde à surface striée et poilue. Elle est fortement renflée sous les noeuds et tachée de violet. Feuilles à folioles composées. Corolle formée de 5 pétales, égaux dans les fleurs centrales de l’ombelle mais rayonnants vers l’extérieur dans les fleurs périphériques.
Les fruits sont des diakènes, pourvus chacun d’un bec court et droit.

Chondrilia juncea L., 1753, Chondrille à tige de jonc. Astéracée.
Le nom de son genre vient du fait que le latex produit par la plante sèche donne des petits grumeaux. Le nom de l’espèce signifie « ressemblant à un jonc ».
Vivace thermophile pouvant mesurer jusqu’à 1,3 m de hauteur. Les feuilles de la base sont plaquées au sol en rosette et très découpées. Ses jeunes feuilles du centre sont d’ordinaire rougeâtres, frisottées et pliées en deux. Ses capitules jaunes ont des fleurs du tour en forme de languette semblables à ceux de lactuca viminea. Se rencontre dans les lieux rocailleux, ici très abondante (envahissante) dans les vignes :

Crataegus monogyna Jacq., 1775, Aubépine monogyne, ou Aubépine à un style, Rosacée.
Arbrisseau pouvant mesurer de 2 à 10 mètres. Il est utilisée pour la constitution de haies vives où il rend de nombreux services à la faune sauvage : fournit un abri pour la nidification des oiseaux ; constitue une source de nourriture importante pour plus d’une centaine d’espèces d’insectes ; et procure, par ses fruits, une source de nourriture persistant pendant l’hiver pour plusieurs espèces d’oiseaux.
Les  faux-fruits sont appelés cenelles.
N.B. : Les pétales et les très jeunes feuilles peuvent être consommées crus en salade.
Dans ce genre : Crataegus laevigataComparaison FloreAlpes.

Comparaison des fleurs : pistil double chez C. laevigata et simple chez C. monogina

– Crepis biennis L., 1753, Crépis bisannuel. Astéracée.
50–100 cm. Tige cannelée, creuse, à latex, ligneuse à la base, partie supérieure ramifiée, très feuillue.
Bractées involucrales extérieures courtes et étalées, bractées internes longues, à poils noirs. 
Feuilles en rosette basale et alternes sur la tige où elles sont grandes, limbe profondément découpé, pétiole violacé à sa base, les 2 faces sont poilues.

Crepis biennis : détail d’un capitule avec ses 2 types de bractées, feuille au limbe profondément découpé et tige cannelée. ©PY
Crepis biennis © IAO

Cruciata laevipes Opiz, 1852, Gaillet croisetteRubiacée.

Cytisus scoparius (L.) Link, 1822, Genêt à balais, Sarothamne à balais.


Dactylis glomerata L., 1753, Dactyle aggloméré. Poacée.
Nom de genre en raison de sa panicule ramifiée qui ressemble à une main, en grec daktulos, le «doigt»
Son nom d’espèce vient du latin glomeratus, « mettre en pelote, en boule » en raison des groupes d’épillets rassemblés en glomérules serrés.
L’inflorescence est en épi dense, de couleur verte à violacée. Les feuilles sont longues et étroites, planes ou repliées en U, à ligule assez longue et échancrée.

Digitalis purpurea L., 1753, Digitale pourpre, Gant de Notre-Dame. Plantaginacée (†Scrophulariacée).
Cette magnifique plante se reconnaît très facilement à sa longue inflorescence pourpre. L’intérieur de la corolle de chaque fleur est tachée de points foncés cernés de clair, signaux optiques jouant le rôle de guide pour les insectes vers le pollen et les nectaires. N.B. : Les fleurs étaient en boutons fermés….
Digitale provient du latin digitus <,« doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur de même son nom vernaculaire de gantelée. Pour la même raison, les Anglais nomment la plante foxglove, « gant de renard » et les Allemands Fingerhut, « dé à coudre »

Eschscholzia california Cham., 1820, Pavot de Californie.  Papaveraceae.

Euonymus europaeus, Fusain d’Europe, « bonnet d’évêque », Célastracée.
Arbuste ornemental populaire dans les jardins et les parcs en raison de ses fruits rose vif et de sa jolie coloration automnale. Son bois est très dur et peut être coupé en pointe ; il était utilisé dans le passé pour fabriquer des fuseaux pour le filage de la laine et pour les brochettes de boucher. Fleur, Fruit, Feuille.
Le charbon de bois produit à partir de cette plante est considéré comme supérieur et utilisé par les artistes en raison de sa résistance et de sa densité, d’où son nom fusain.
C’est l’hôte hivernal quasi exclusif du puceron noir de la fève.
Autre nuisible pour le fusain : Tous les printemps les haies de la région sont couvertes de toiles qui contiennent des chenilles jaune paille à points noirs bien alignés. Ils sont souvent complètement défoliés à la fin du printemps, puis le tout, toiles et chenilles, disparaît pendant l’été et le fusain s’en remet doucement. Il fait comme si de rien n’était une nouvelle feuillaison, puis floraison puis fructification.
Quel est cet animal qui fait des ravages, en dévorant et en entoilant complètement son feuillage?
C’est un yponomeute. Il existe trois yponomeutes qui se nourrissent du fusain. Pour aller plus loin …

Voir également le 10e anijmal de la Balade près de la Denante, partie animaux.

Plusieurs arbres ont leur yponomeute spécifique : le pommier, le poirier, le cerisier, l’alisier, le saule, le peuplier, l’aubépine… C’est pour les arbres fruitiers que l’on craint les chenilles fileuses.
N.B. : il y a 2 ans, j’ai participé à la ceuillette de fruits de fusain sauvage dans le cadre du « pacte » du gouvernement pour planter 50.000 km de nouvelles haies d’ici 2030.

Euphorbia cyparicias L., 1753, Euphorbe petit-cyprès, (ou faux cyprès), Petite ésule. Euphorbiacée.
Elle peut mesurer de 20 à 50 cm de haut. Comme chez toutes les euphorbes, sa tige sécrète du latex quand on la sectionne. Elle est dressée et rameuse; les feuilles alternes sont nombreuses, linéaires et étroites (1 à 3 mm). Celles des rameaux stériles sont regroupées en pinceaux. 
Elle est parfois parasitée par un champignon, Uromyces pisi, la rouille du pois :
Il envahit la plante, modifie profondément sa forme et empêche sa floraison :

Euphorbia cyparicias « normale » et parasitée (Photo n°8 de Balade en VTT entre Cenves et Changy).

– Galium album, Mill., 1768 = Galium mollugo subsp. erectum Syme, 1865; Rubiacée.
Le Gaillet blanc est peu facile à distinguer du Gaillet mou.

Galium aparine L., 1753, Gaillet gratteron, GratteronRubiacée.
Gaillet « caille-lait » (invalidé par de nombreus auteurs) . Aparine « qui agrippe » en grec, il s’accroche aux vêtements et aux plantes autour de lui pour se hisser en hauteur.
Ce genre a ses feuilles disposées en verticilles. Tiges, feuilles et fruits sont comestibles.
Tous les Gaillets se mangent au printemps.

Geranium dissectum L., 1755, Géranium à feuilles découpées. Géraniacée.
De 10 à 40 cm de haut, il se caractérise par ses feuilles arrondies découpées en fines lanières, ses petites fleurs rose très vif, et ses sépales mucronés.

Geranium pyrenaicum Burm.f., 1759, Géranium des Pyrénées. Géraniacée.
De 30 à 60 cm de haut, il se caractérise par ses fleurs rose violacé à 5 pétales profondément échancrés et nervurés de sombre, par deux sur un long pédoncule, sa tige couverte de poils courts et réguliers, ses feuilles arrondies, composée de 5 à 7 lobes, assez velues.
N.B. : Cette espèce n’est pas strictement pyrénéenne, elle abonde dans les vignes de notre région.

Geranium rotundifolium L., 1753, Géranium à feuilles rondes. Géraniacée.
De 10 à 40 cm, il se caractérise par ses feuilles velues, toutes longuement pétiolées, très souvent marquées d’un point rouge aux sinus, en rosette à la base puis opposées, ses fleurs (par 2) à 5 pétales à bord « carré » et ses sépales mucronés et couverts de poils glanduleux comme le pédoncule floral :

Geranium rotundifolium © IAO.

Hedera helix L., 1753, Lierre grimpantAraliacée.
C’est une liane arborescente, dont l’ancêtre est probablement d’origine tropicale.
Les feuilles juvéniles et adultes sont de forme différente. Lorsqu’il n’a pas de support pour grimper il peut prendre une forme arbustive comme dans des zones caillouteuses au bas de la roche de Solutré ou rester rampant et couvrir le sol. Ses fleurs forment des ombelles qui évoluent en fruits.
La mauvaise réputation du lierre qui s’insinue dans les vieux murs ou soulève les tombes est également dûe à la croyance qu’il est nocif pour les arbres (Théophraste est dans l’erreur lorrsqu’il affirme dans son Histoire des Plantes que le lierre tue les arbres qu’il a escaladé).
Il ne mérite pas son surnom de « bourreau des arbres ». Ce n’est pas une plante parasite car il réalise sa photosynthèse et ne pompe pas la sève de ses hôtes. Certes il peut affaiblir des arbres en les recouvrant entièrement, empêchant le support de respirer et de voir la lumière, mais ses effets positifs sont bien supérieurs :
-En enserrant un arbre, il le protège d’un feu courant, de la fracture par le gel et des animaux pouvant endommager l’écorce.
-En absorbant l’excès d’humidité, il a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s’attaquer à un arbre.
-Ses feuilles forment une litière qui se décompose à contretemps des autres ligneux, ce qui favorise le compostage et donc la croissance des arbres.
-C’est un des principaux dépolluants de l’atmosphère (principalement les particules de poussières).
-Son feuillage sert d’abri et de lieu d’hibernation à une faune nombreuse.
Ainsi il permet d’accroître la quantité d’auxiliaires utiles dans un verger ou en forêt car il leur fournit un réservoir de proies supplémentaires.
-Sur les murs des habitations, le lierre présente un triple intérêt : il les protège des intempéries et du soleil, il assainit le sol au pied des murs et il constitue une excellente isolation thermique en hiver comme en été en réduisant les fluctuations de température.
Il est reconnu aujourd’hui comme un organisme d’utilité publique, doté d’un très grand mutualisme.

Heracleum sphondylium L., 1753, Berce sphondyle, Patte d’ours, Berce commune, Grande Berce.
Apiacée de 80 à 120 cm de haut. La tige est dressée, ramifiée. Comestible.
Contrairement à la Berce du Caucase, elle a des poils rêches sur les 2 faces de ses follioles et ses pétioles ont une gouttière. Son ombelle principale comprend moins de 35 rayons, alors que celle de la Berce du Caucase en a généralement plus de 50.

N.B. : Heracleum mantegazzianum Sommier et Levier 1895, Berce du Caucase.
Apiacée de 2 à 5 mètres de haut. La tige principale est creuse, avec un diamètre de 4 à 10 cm, plus ou moins cannelée, vert clair, teintée de nombreuses taches pourpres (rouge framboise à violet)
L’angélique sauvage (Angelica sylvestris) et l’angélique vraie (Angelica archangelica) peuvent être assez grandes et sont parfois confondues avec les grandes Berces, bien qu’elles soient bien moins massives et s’en différencient aisément par leurs feuilles nettement composées de folioles.

Heracleum sphondilium Combo1 IAO

Les feuilles sont alternes, avec une base embrassante. Les feuilles sont formées de 5 à 7 folioles elles-mêmes profondément découpées. Elles sont pétiolées.

Heracleum sphondilium Combo 2 IAO

Les rayons primaires de l’ombelle et secondaires sont entourés de bractées.
Les folioles ont leurs deux faces pubescentes.

– Hieracium maculatum Schrank, 1789, Épervière maculée, épervière tachetée. Astéracée.

Hypochaeris radicata L., 1753, Porcelle enracinée, Salade-de-porc. Astéracée.
Du grec hypo « presque » et khoiros « porcelet », allusion possible au fait que cet animal soit réputé pour apprécier cette plante ou aux poils sur les 2 faces des feuilles qui ressemblent aux soies sur le ventre du cochon. Nom d’espèce : du latin radicor qui signifie ayant une racine pivotante.
30 à 70 cm, d’une rosette de feuilles rêches et poilues, profondément ancrée et plaquée au sol, se dressent de longues tiges peu ramifiées, nues (pourvues d’écailles -bractées- espacées (Photo 2 ci-dessous) portant ces capitules semblables au pissenlit en été. Toxique pour les chevaux (fraiche ou séchée), elle favoriserait une grave altération de la locomotion (Harper australien voir une vidéo).

Hypochaeris radicata, combo PY : plante entière, détail feuille, feuille de la rosette, écaille caulinaire.
Hypochaeris radicata © INPN : rosette basale, Bractées caulinaires, bractées de l’inflorescence.

Pour aller plus loin: Voir Sauvages du Poitou
– Hypochaeris radicata sur Tela-botanica.
– Identification assistée par ordinateur.
– Contribution à l’étude épidémiologique de l’enzootie de harper australien en France depuis 2003 chez le cheval par Guillaume Collignon.

Isatis tinctoria L., 1753, Pastel des teinturiers, Herbe de saint Philippe, Guède.  Brassicacée.
Largement cultivée au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, en Europe, pour la production d’une teinture bleue, extraite des feuilles, avant d’être détrônée par l’indigotier, puis par les colorants de synthèse. Ses feuilles étaient broyées dans des moulins et formaient une pâte (pastel) ensuite fermentée et séchée. . Vidéo. Tinctoria dérive du latin tinctura « teinture ». De la feuille au pigment bleu.
Entre le Moyen Âge et la Renaissance, la région du Lauragais (entre Toulouse, Carcassonne et Albi) produisait une plante tinctoriale, la guède, d’où l’on tirait le Bleu Pastel. La guède était broyée puis séchée en boules (ou coques, ou cocagnes) sur le toit des granges. Mais la convoitise pour cette richesse a popularisé l’usage de mât au sommet desquels on suspendait les cocagnes. Le bas du mât était enduit de graisse pour dissuader les voleurs. Un jeu traditionnel en a découlé, qui consistait à tenter de décrocher des friandises suspendues au sommet du mât.

La première année, la plante forme une rosette de feuilles basales pétiolées. (Ce sont elles qui sont récoltées pour l’extraction du pigment bleu.) Généralement la deuxième année, elle émet à partir d’un petit tronc de 4-5 cm au-dessus du sol, de une à cinq tiges dressées, robustes, qui peuvent atteindre 1,50 m de hauteur, sur laquelle s’étagent des feuilles sessiles de plus en plus petites.
Les fruits sont des siliques de petite taille 10-20 mm de long, pendantes.

Isatis tinctoria, Plante entière et fruits.

Juniperus virginia L., 1753, Genévrier de Virginie, Cèdre de Virginie.
Trouvé en alignement avec d’autres conifères sur une crête rocheuse. 

Kolkwitzia amabilis ou Linnaea amabilis, Caprifoliacée.
Magnifique arbuste en fleurs dépassant d’un jardin…

N.B. : Les deux laitues suivantes sont des fausses jumelles présentant des feuilles polymorphes (entières à très découpées) et sont tout à fait capables d’échanger certains de leurs aspects en s’hybridant entre elles… Bref, on a une chance sur deux de se tromper en les identifiant, et donc une chance sur deux d’avoir raison! Les plus exigeants examineront les akènes mûrs à l’aide d’une loupe: ceux-ci sont sombres et possèdent une marge saillante chez L.virosa, alors qu’ils sont gris-bruns, ciliés sur le dessus et dépourvus de marge chez L.serriola.

akènes mûrs sombres à marge saillante chez L.virosa, gris-bruns, ciliés sur le dessus et dépourvus de marge chez L.serriola

Lactuca seriola L., 1756, Laitue scariole, Laitue boussole. Astéracée.
Signes particuliers :
-Au revers, les bords de la feuille et la nervure principale sont parcourus de dents formant  un peigne épineux.
-Ses pétioles ont tendance à orienter le limbe de ses feuilles supérieures à la verticale et sur un plan est-ouest ce qui la fait appeler compas-plant en anglais (Laitue boussole). Elle évite ainsi le coup de soleil, préférant offrir ses limbes au soleil levant ou au couchant, moins agressifs qu’une exposition plein sud.
N.B. : Dans les endroits très ombragés, les feuilles sont à plat pour recueillir le maximum de lumière.

Lactuca seriola 1. Observer la nervure blanchâtre et spinuleuse de la feuille.
Lactuca seriola 2, observez les akènes

Lactuca virosa L., 1753, Laitue vireuse. Astéracée.
Signes particuliers :
-La tige est robuste, voire ligneuse en fin de saison, hispide, violacée à la base, porte de belles épines.
-Ses feuilles tirent légèrement vers le bleu et dégagent une odeur forte lorsque froissées entre les mains.
-Le latex blanc qui s’écoule de la plante à la moindre blessure a des propriétés  hypnotiques et narcotiques et une odeur peu agréable
-Le haut des tiges et les bractées des capitules prennet une couleur violacée.

Lamium album L., 1753, Ortie blanche ou Lamier blanc. Lamiacée.
La couleur blanche de ses fleurs contraste avec ses anthères très foncées.
On le rencontre dans les sous-bois sur sols profonds et riches en azote.
Peut être confondu avec l’Ortie avant floraison, mais cette dernière possède des stipules au niveau de chaque pétiole. Leurs feuilles sont opposées décussées pour mieux capter le soleil.
Comestible et médicinale.

Linum perenne L., 1753, 1753. Linum pérenne, Lin vivace, Linacée.
A distinguer du
Lin cultivé (Linum usitatissimum)
Lin à feuilles étroites (Linum tenuifolium L.)
Lin bisannuel (Linum bienne Mill.)
Lin purgatif (Linum catharticum L.)

Logfia minima (Sm.) Dumort., 1827, = Filago minima (Sm.) Fr., Cotonnière naine, Gnaphale nain.
FloreAlpes : La détermination des petites cotonnières est assez délicate. Cette espèce possède des petits capitules dont les bractées sont très anguleuses, leur donnant un aspect de pyramide. Il est relativement droit et dressé dans sa partie inférieure.

Lolium perenne L., 1753, Ivraie vivace, Ray-grass anglais. Poacée.
Délicate à déterminer, compte tenu qu’il existe de nombreuses espèces morphologiquement très proches.

Lycopsis arvensis L., 1753, Lycopsis des champs, Buglosse des champs. Boraginacée.
Du grec lycos, le loup et opsis, l’aspect, l’apparence.
Les feuilles sont couvertes de poils raides et les fleurs sont bleues, tirant vers le blanc au fond de la corolle. La plante ne dépasse guère 20 cm de hauteur.

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