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3 Balades en semaine 20.

3 Balades en semaine 20.

1- Le 14 mai : Du refroidisseur à lait à côté de la maison du grand site de Solutré à Roche noire :

Observations classées par ordre alphabétique.
Essayez de les reconnaître avant de consulter les noms en dessous des photos :

Anthericum liliago, plante entière en fleurs et fruits.
Aquilegia vulgaris, fleur habitée et feuille caractéristique.
Festuca glauca, inflorescence et plante entière.
Frangula alnus, la bourdaine en fleurs.
Grenouille du refroidisseur à lait.
Planorpa vulgaris femelle (il n’y a pas de crochets à l’arrière).
Vue récemment dans Balade semaine 21 chez Françoise et Patrick.

Pelophylax kl. esculentus Linnaeus, 1758, Grenouille verte, Grenouille commune.
Elle résulte principalement de l’hybridation des espèces de grenouilles vertes européennes : la Petite grenouille vertePelophylax lessonae, et la Grenouille rieusePelophylax ridibundus.
Comme c’est un rare cas d’hybrides capables de se reproduire on rajoute l’abréviation « kl. » (klepton) entre le genre et l’espèce pour nommer ce complexe d’espèces.
On la détermine par son corps trapu, son museau long et fortement arrondi, une pupille horizontale ainsi que deux bourrelets dorsolatéraux de glandes bien marquées sur le dos et généralement une bande vert clair au centre de son dos (Photo).

Phyteuma spicatum.
Polygala vulgaris L., 1753
Sambucus nigra, tige évidée par une créature inconnue…

Par une chance incroyable, l’extrémité de ce rameau de Sureau noir cassé par un passant était juste au dessus d’une feuille et les morceaux de moelle rejetés par une créature inconnue se sont accumulés dessus ce qui m’a permis de faire cette photo exceptionnelle.
Malheureusement, je n’ai pas touvé le responsable ….

Sonneur à ventre jaune.

Voir : Semaine 33, Sonneur et observations diverses.

Veronica officinalis.

2- Balade géologique avec l’APBG de LYON le 17 mai 2025.

Arabis hirsuta
Bromus hordaceus en fleur.
Euonymus europaeus envahi par des chenilles.

Euonymus europaeus L., 1753, Fusain d’Europe, Bonnet-d’évêque. Célastracée.
Voir : Balade à Fleurie avec Jean-Claude, le 2 mai 2025. Partie 1.
Voir : Balade près de la Denante, partie animaux.

Et en vrac ….

Melampyrum pratense, Orchis antropophora, Pimpinella minor, Plantago media.
Sabulina verna

Et le must de la sortie :

Sphynx livourien, récemment arrivé d’Afrique. Hyles livornica (Esper, 1780)
Voir Sphinx livournien butinant en vol stationnaire.

Voir le sphinx de l’épilobe dans : Observations 2022.

3- Roche noire avec Saïda et Pascal, le 18 mai 2025.

Attelabus nitens, le Cigarier du chêne (Cigarier toulousain ou Attélabe du chêne).
charançon du chêne par Insectimages : Pour pondre, la femelle de ce Cigarier coupe une feuille transversalement en deux, ne laissant que la nervure médiane, et enroule la partie terminale en un paquet, qui ne tarde pas à tomber sur le sol. Cette feuille enroulée a une forme de cigare.

INPN :  La tête est très allongée, plus étroite que le pronotum, avec les tempes bien développées et les yeux saillants. Les antennes sont filiformes, terminées par une massue compacte de trois articles.

Inaturalist : Texte + photos de cigare, oeuf, larve.

Photos de l’image Wikipédia + Image de cocons

Observations.be : Attelabus nitens Scopoli, 1763, le Cigarier du chêne (également nommé Cigarier toulousain et Attélabe du chêne), est une espèce d’insectes coléoptères appartenant à la famille des Attelabidae. Il s’agit un petit coléoptère long de 4 à 6 mm, presque globuleux chez la femelle, aux pronotum et aux élytres rouges à roux et à la tête et aux pattes noires . À l’instar des cigariers, la femelle confectionne un rouleau à partir d’une feuille de Chêne et plus rarement de Châtaignier, d’Aulne et de Noisetier. Elle découpe la feuille jusqu’à la nervure centrale puis enroule une moitié du limbe pour former un « cigare » restant attaché à la partie proximale de la feuille ; elle pond ses œufs (de 1 à 4) dans la cavité formée. Les larves s’y développent puis le cigare tombe sur le sol où la nymphose a lieu. Les dégâts causés aux arbres sont insignifiants.

Carex flacca, hirta et spicata.
Jacobaea erucifolia
Lathyrus pratensis.
Logfia minima.

En vrac :

Ligustrum vulgare, Ornithogalum pyrenaicum, Rhamnnus cathartica, Rhinanthus alectorolophus.

Puccinia coronata Corda, 1837, Rouille couronnée (de l’avoine et de l’orge), sur Frangula, Rhamnus.
N.B. : Aecidium rhamni Gmelin, 1792.
Liu et Hamilton, utilisant une combinaison d’analyses moléculaires et morphologiques, ont démontré que 
P. coronata est en réalité un complexe de huit espèces. il existe plus de 290 races de P. coronata.
Des cultures présentant des phénotypes résistants sont souvent disséminées, mais en quelques années, des races virulentes apparaissent et  P. coronata peut les infecter.
Cet agent pathogène est présent dans le monde entier et infecte l’avoine sauvage et l’avoine cultivée.
En raison de la capacité d’adaptation rapide de P. coronata aux souches d’avoine résistantes, les chercheurs ont dû se tourner vers une nouvelle variété d’avoine ( A. barbata ), communément considérée comme une mauvaise herbe, pour obtenir de nouveaux 
gènes de résistance . 

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